Voilà quelques temps que j'étais arrivé ici, alors que j'aurais du aller en cours, faire partie de l'académie, y dormir. J'avais encore quelques difficultés à changer du tout au tout par rapport à ma vie d'avant. C'est vrai quand on vous a rapidement appris que la vie n'était pas faite pour vous, que vous n'étiez pas normale qu'on aurait bien aimé se débarrasser de vous, ou vous transformer en punching ball. Bah vous apprenez rapidement à fuir à dormir par terre et tout ce qui s'en suit. Alors c'est vrai que j'avais appris qu'ici on ne me chasserait pas que j'étais en sécurité. Je tachais toujours d'être normale et de ne pas montrer le monstre que je pouvais être, puisque après tout je n'appartenais plus vraiment à rien. Mes ailes que j'avais coupé, je ne peux pas dire que c'est quelque chose que je regrettais, je n'aurai pas pu vivre avec, je ne vois pas comment cela était possible, personne ne pouvais comprendre quelque chose qui était si différent de lui. Alors c'est vrai j'étais un peu paumée.
Bon voilà comme je disais, le manque d'habitude et tout avait fait que j'avais fini par trouvé un lieu pour contrer cela. Oui c'était une cabane à l'abandon, elle ne semblait pas forcément très résistante. Je n'avais d'ailleurs même peut être pas le droit d'être ici, mais tant pis je prenais tous les risques : celui que le toit s'effondre sur ma tête, mais également celui qu'on vienne me chercher... Enfin j'avais tendance à être très discrète et il aurait fallu que la personne tombe sur moi par hasard ou me suive... Mais j'en doutais fortement. Après vu l'état de cette cabane son propriétaire avait du ne jamais revenir. Je devais donc être tranquille. J'avais donc dormi ici, et c'est la nature et son bruit d'animaux qui m'avait réveillé. J'étais en permanence sur mes gardes, lui bruits nouveaux anormaux m'empêchais de dormir, un bruit de pas me stressait. J'avais appris à vivre comme une bestiole sauvage, du coup j'avais du mal à perdre ses habitudes.
J'avais donc une vague couverture sur moi, un truc un peu moche sans plus trop de couleur ni de forme. Je portais sur moi mes vêtements d'hier, une tenu passe partout qui ne faisait de moi ni une princesse, ni un thon ; quelque chose qui n'attire pas l'attention. Et j'avais un sac un peu informe qui m'avais toujours servi d'oreiller. Je trifouillais dedans, c'était l'heure du petit déjeuner. Au menu : du pain dur et de l'eau. Sur ça non plus je n'avais pas encore l'habitude. Je prenais toujours du pain en plus à la cafétéria de l'école et mon petit déjeuner ressemblait à celui d'un prisonnier, d'un clochard... Mais je n'avais pas d'argent, pas moyen de gagner ma vie. Je tachais de m'arranger pour les paiements de l'écoles en aidant à droite et à gauche. J'acceptais de faire la surveillance de plus jeunes, de bosser pour le rangement de la bibliothèque, de l'infirmerie... Enfin ça n'avait pas d'importance et cela ne couvrait que mes frais scolaires.
Enfin bon j'étais en train de manger mon repas rudimentaire et peu ragoutant pour certains quand j'eu l'impression d'entendre un nouveau bruit. Un battement d'ailes, un bruit de pas léger je ne saurais trop vu dire compte tenu du bruit de mastication que produisait l'ingurgitation de mon repas. Mais je cessais toutes activités. Aller savoir pourquoi j'essayais toujours d'être la chose la plus discrète qui soit... Plus un bruit. J'attendais
Dernière édition par Jennyfer Definder le Mer 29 Oct - 21:11, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelle maison ? Dim 26 Oct - 21:57
Nouvelle Maison ?
- Feat Jennyfer Definder -
L'arrivée sur l'île s'était faite sans soucis et non sans une certaine excitation. La Terre et ses guerres était devenu bien monotone pour la faucheuse aussi espérait-elle trouver un regain d'amusement en cette île à l'écart du reste du monde. Et puis, bien qu'elle eut réussit à rester relativement discrète aux yeux des humains, ce fait stupide résidant dans le fait qu'ils connaissaient maintenant l’existence de ceux de sa race ne l'arrangeait pas. Concrètement, ça ne lui arrangeait clairement pas la tache et nombre avait été les abrutis a tentés de lui échapper. Seulement, c'est con, mais on échappe pas à la mort et, de ce fait, pas à Azraël. Du coup, Ankou avait été encore plus sollicité qu'avant de tel façon qu'il s'occupait des récupérations humaines seulement et que l'ange s'occupait du reste. Seulement, avec cette foutue guerre, ça avait été un bordel monstrueux. Elle n'avait pas arrêté de courir dans tous les sens, jusqu'au moment où elle avait eut une prise de bec franchement sévère avec un démon bien particulier. Le démon sur lequel elle ne voulait absolument pas tomber. L'unique être qu'elle eut jamais considéré avec une certaine affection. Elle le croyait mort et n'en était que plus heureuse en le voyant en vie. Malheureusement, le tmps n'avait pas été aux retrouvailles et étreintes chaleureuses. Ils s'étaient affrontés mais, ni l'un ni l'autre ne pouvant se résoudre à porter le coup final, ils firent match nul et Azraël tomba dans un long sommeil.
Quand elle revint à elle, la guerre opposant humains et êtres surnaturels avait plus ou moins pris fin. Durant son sommeil, Ankou avait continué sa tâche avec ferveur. Mais maintenant, rassembler des âmes était devenu le cadet de ses occupations. Elle voulait le retrouver, lui parler, le comprendre, avoir des explications... Avec cette seule idée en tête, elle avait arpenté le monde connu, en vain. Alors, déprimée plus que tout, elle se résolu à aller voir sur cette île dont elle avait entendu parlé... Et voilà donc comment elle en était arrivée à se retrouver dans cette forêt. Suite à un atterrissage quelque peu chaotique, elle s'était royalement perdu dans la forêt l'entourant à la recherche d'une trace d'êtres vivants. Malheureusement, à son grand damne, dès qu'elle se trouvait dans une forêt ou un truc tout fait de verdure, elle en perdait son sens de l'orientation. Pour elle, toutes les plantes de ressemblaient et donc, tous les chemins étaient les même. Autant dire qu'à l'heure actuelle, elle râlait contre la végétation ambiante.
Se résolvant finalement à déployer ses ailes, l'ange se mit à prendre de l'altitude, s'élevant au-dessus de la verte canopée. Ankou enroulé autour de son cou sous sa forme de cape, flottant tranquillement au vent, le duo avançait sans se presser, quelque peu lassé de la situation. Et, alors que l'ange mortuaire allait littéralement exploser de colère, son golem la tira légèrement, lui faisant signe de regarder vers le bas. Et là, entre les branches d'arbres, une petite maisonnette à la Robinson Crusoé se frayait un faible chemin. Souriant à l'idée de trouver peut être quelqu'un qui pourrait l'éclairer quand au chemin à prendre, Azraël descendit vers l'endroit, frôlant le toit vieillit de ses pieds. Faisant le tour du petit domaine, elle trouva finalement une fenêtre ouverte à travers laquelle elle passa. Faisant craquer le sol vermoulu sous son poids alors qu'elle avançait, elle se retrouva rapidement devant une fille qui ne devait pas être bien âgée. L'ange se doutait même du fait que celle qui lui faisait face avait à peine la vingtaine. Restant de marbre, la jeune femme prit d'un air nonchalant la parole.
- Salut gamine, tu peux m'aider ? J'me suis perdu dans ce foutu endroit et pas moyen de retrouver mon chemin...
Oui, ça lui arrachait la bouche que de demander un coup de main mais là, elle en avait franchement marre de tourner en rond. Alors du coup, autant faire un peu taire son ego pour un fois.
Comme je vous l'expliquais je ne l'avais pas vu arrivée et je fus plutôt surprise. Je n’aimais pas être prise par surprise. Mais je crois que cela est quelque chose de commun à tout le monde. Alors bien entendu je n’avais rien à cacher réellement si ce n’est moi entièrement. Je ne savais pas vraiment comment je devais me considérer. Un monstre, mais pas tout à fait… Un demi-monstre, un monstre qui a eu l’affront de refuser de l’être. Un damné… Mais aujourd’hui avec l’arrivée de cette inconnue, je devais faire semblant d’être ce qu’on voulait que je sois. Si elle faisait partie des monstres je devais en être. Et si elle était humaine bah je devais faire comme si je l’étais moi aussi. Comme j’avais toujours appris à le faire. Le plus embêtant c’était avec les autres monstres je crois. Puisque certains pouvaient voir dans le fait de m’être découpé les ailes une trahison. Mais bref je m’éloigne de ce qui vous intéresse vraiment. Est-ce que j’allais l’aider ou non ?
"Je ne suis pas sûre d’être de la meilleure aide qu’il soit, je ne suis pas ici depuis très longtemps"
A vrai dire c’était une façon de ne dire ni oui ni non. Faut dire que je venais de me lever et que j’avais pas vraiment la motivation de me bouger les fesses. Je n’y gagnais rien. Ouais aider son prochain c’est bien, mais ce n’est pas gratifiant et c’est surtout dangereux. Je me sentais bloquée piégée et je n’aimais pas du tout cela. Mais je ne pouvais pas me montrer méchante et injuste sans raison. J’étais jamais très clair dans ce que je disais comme si c’était pour moi un principe de ne jamais aller droit au but mais que voulez-vous. Il en faut bien des gens comme moi pour vous torturer un peu les méninges vous ne croyez pas ? Du coup afin de rendre plus clair ma réponse j’ajoutais
"T’es pressée ?"!
Bah ouais, elle m’avait traiter de gamine j’allais pas la vouvoyer non plus. Et me parlez pas de respect des plus anciens ça va m’énerver. Je sais ce que je vaux et je ne suis pas impolie. Et si t’es pas d’accord avec cela passe ton chemin. Bref, en fonction de sa réponse j’adapterai mon comportement, si elle me disait oui je me motiverai à ranger mes affaires, si elle disait non, bah on allait se regarder un moment sans rien dire, parce que je n’étais pas de nature très bavarde. Après elle pouvait se décourager de me prendre comme guide, même si j’avais des doutes, je l’espérais quand même un peu. Oui je suis un peu farouche et solitaire. Tu veux peux être savoir pourquoi j’ai de tels doutes. Juste parce que quand on demande son chemin à quelqu’un, quoi qu’il nous réponde et même si on ne comprend rien on l’écoute jusqu’au bout, on attend qu’il nous perde d’avantage et on le remercie pour cela. Alors je ne vois pas pourquoi la personne en face de moi qui avait l’air tout bonnement normal ferait exception à cette règle.
Après je pouvais toujours me tromper, je m’en fichais pas mal. Il faut dire que oui j’ai des idées bien tranchées mais si quelque chose de différent de ce à quoi je m’attends ce passe je l’accepte. Il faut dire que j’ai parfois la fâcheuse habitude de faire des choses un peu plus imaginatives que d’autre, de répondre à côté de la plaque, exprès, j’aime voir les situations les plus banales voler en éclats, j’aime surprendre. Mais là je dois avouer que c’était peut-être trop banale pour que je trouve quelque chose de marrant à faire. Ou alors elle me prenait vraiment trop au réveil.
Car oui je ne suis pas du matin, il me faut un petit temps d’adaptation à cet autre état qui est de vivre. Et comme j’ai perdu l’habitude de vraiment vivre avec des semblables, bah le matin j’ai pas envie de tenir une discussion. Encore elle m’a vu j’étais en train de déjeuner donc c’est moins pire. Mais me sortir du lit est à vos risques et périls.
Entre ses réponses à mes questions je lui jetais quelques coups d’œil, pas long, je ne regarde jamais quelqu’un dans les yeux, sauf pour le défier. Je restais polie (ouais ma façon d’être polie ne revenons pas sur le débat) et discrète.
[HRP]Je suis désolée pour l'attente, j'ai trouvé un boulot entre temps il a fallut que je me mette dans le rythme (ouais je suis de nuit donc décalage et fatigue). Pas de code pour cette fois à moins que j'édite par la suite il est trop tard [/HRP]
Accueil 
Sam 25 Oct - 21:29
