Bonjour. || En court . . .

   Quand je me regarde dans le miroir, je remarque mon teint pâle. Il est presque impossible de ne pas le remarquer. Lorsque je pose ma main sur ma poitrine, je ne sens rien d'autre qu'un vide. Le soir, quand je m'endors, je n'entends rien. Même le bruit si chaleureux du cœur qui bat au plus profond de moi. Il m'arrive aussi par moment d'entendre la pourriture crépiter en moi. La pourriture d'un être mort et répugnant avide de cher fraîche. Tout en moi est mort. Mis à part mes yeux, des yeux vert pomme. Une couleur que j'apprécie particulièrement. Une couleur joyeuse qui fait penser aux délicieuses pommes que l'on trouve au début de l'automne, fraichement tombé sur le sol encore vert et étincelant de gouttelettes d'eau. C'est aussi le cas de mes cheveux, verts eux aussi. Cette touffe de mauvaises herbes peut être longue, attaché ou courte. J'aime beaucoup qu'on s'occupe de mes cheveux. Le fait les toucher peut-être. Un être putride comme moi n'a jamais été bien accueilli chez un coiffeur après tout. Quant à ma corpulence, je suis fine, malgré moi. Bizarrement, je ne grossis pas. Je dois mesurer dans les 1M60 et je ne dépasse sûrement pas les 40 kilos qui m'on été gracieusement offert. Je ne dirai pas que je suis affreuse ou quelque chose dans ce gout-là, mais ... J'aurai aimé être normale. Car savoir tourner sa tête, retirer son bras et le remettre n'est une chose normale. Enfin, je crois.

Une personne quelconque pourrait décrire Aru comme : discrète, réservée, silencieuse. J'ai bien dit quelconque. Oui, car au plus profond de son être, Aru est tout sauf innocente et pure. La pourriture de son corps à sûrement influencer son cerveau déjà en partie endommager. Oui, car au fond de son être putride et pourri, se cache une demoiselle dont le trait de caractère dominant est : la débilité profonde suivie d'une perversité aigue. En effet, du haut de ses 15 balais, la demoiselle peut parfait se montrer très ... unique on va dire. Fonçant souvent à tête baissée, elle s'est souvent brûlé le bout des doigts. Mais c'est son caractère qui fait d'elle une personne unique.

Sa plus grande peur ? La peur d'être oubliée de tous et de se retrouver seul, dans le noir et la peur. La solitude est une sensation horrible mais habituelle pour Aru. Souvent rejetée à cause de son statut, zombie, elle n'a jamais su se faire d'ami. Pire encore, les être humains dont la personnalité est digne d'un insecte futile l'a rabaissent dès qu'ils le peuvent, lui lance des pierres ou des restes de viandes pourries. Hélas, la cruauté humaine va bien au-delà de celle de Satan.

La règle numéros 1 pour notre sujet est : toujours sourire. Un sourire est une chose normale même si parfois éphémère. Un sourire est chaleureux et montre un profond bonheur malgré les douleurs de la vie. Même si par moment, il lui arrive de sombrer dans une profonde mélancolie accompagnée de rage envers ces humains qui rejette la différence. Son cœur à cesser de battre, oui, mais il est toujours là. Encré dans sa cage thoracique. Le cœur n'a pas besoin de battre pour faire naître les sentiments.

Terminons sur un point positif. Aru est toujours accompagné de ses amies connerie et folie. Sans oublier Mrs. Perversité qui est bien plus dominante que les deux dernières. Aru avait pour habitude d'être très tactile et donc, de toucher à tout. Des coups dans l'entre-jambes au tripotage de seins, elle adorait ça. Sans oublier les sujets où les tentacules gluants glissaient peu à peu dans le tr... PEGI 18. Hmph. Aru aime particulièrement tout ce qui est coloré, irréel et peu commun. Mais ce qu'elle aime par-dessous tout c'est de mettre son casque sur sa tête, de mettre sa capuche et de mettre play. La musique, c'est une évasion vers un monde qui n'existe pas.

    Écris ton histoire ici. 500 mots minimum seulement et ce sera parfait.

   

Another Day