feliks ▬ NA ZDOROVIE !

Une coupe de cheveux à la hitlérienne, une peau blanche, des yeux noirs accompagnés de deux beaux sourcils froncés, donnant ainsi un air ténébreux à souhait. Deux longues oreilles poilues et pointues noires venant de son paternel, ainsi qu'une longue queue touffue qu'il cache bien souvent dans son pantalon, dénigrant cet aspect "mignon" de son physique qu'il refuse totalement. Son côté "chien" prend souvent le dessus lorsque Feliks pique une grosse colère, ou s'il exprime ses émotions. En effet, vous pouvez le voir gémir, se gratter bizarrement, s'exciter devant une balle, ou aboyer lorsqu'il se sent menacer. Un nez légèrement cabossé, un sourire de tombeur, un visage long et fin. Feliks pourrait postuler dans le mannequinat, vu la taille du garçon et de sa corpulence de guêpe, pourtant. Il préfère se bourrer la gueule au bar et de s'encrasser les poumons pleinement. Finement musclé, il arrive à s'habiller comme il veut, porte généralement des vêtements le rendant en valeur, monsieur a du goût visiblement. Niveau caractère, c'est une crème. Voyez-vous, se fier aux apparences n'est jamais bon, parce que vous pourriez manquer gros. D'abord, il tombe plutôt rapidement amoureux, si la personne est à ses yeux "spéciale", il peut s'en foutre du sexe même s'il se considère malgré tout hétérosexuel. Un bon garçon à la truffe humide qui vous ravira lors des temps de pluie, c'est aussi un imbécile fini. Son cerveau marche au ralenti, comprend la moitié de ce qu'on lui dit et s'en contente simplement en hochant la tête lorsqu'il ne comprend pas. Mais bon, on ne va pas lui en vouloir pour autant ! C'est un vrai gamin, mais on s'y attache plutôt vite. Vous verrez ! (achetez le, je n'en peux plus de ce con...)

   

Né en 94, le garçon vit le jour dans un hôpital, à Saint-Pétersbourg, fils unique même s'il aurait dû être accompagné de son frère jumeau, Elias. Son père était un hybride pur souche, un sang mêlé à celui d'un chien loup noir, avocat depuis quelques années déjà. Il s'était fait couper les oreilles, ainsi que la queue afin de pouvoir exercer en toute liberté son métier qui lui tenait à cœur. Sa mère, elle, n'était qu'une simple humaine gitane, éperdument amoureuse de son mari depuis toute jeune déjà. Une vie de famille paisible, le garçon était aimé et choyé durant toute son enfance jusqu'à l'adolescence où là, les choses venaient à se corser un peu plus. L'aspect physique du garçon dérangeait de plus en plus, et ne fut pas accepté dans plusieurs établissements à cause du racisme qu'employaient les directeurs tous aussi cons les uns que les autres.

Il prit des cours à domicile, tomba amoureux pour la première fois de son professeur d'histoire. Dimitri, s'appelait-il. Il avait 26 ans, et quoique notre jeune garçon était bel et bien hétéro, il n'empêche qu'il succomba facilement aux beaux yeux de son prof pourtant marié à une femme depuis 3 ans déjà. Mais il en était fou, de cet homme blond aux grands yeux bleus, si gentil et si généreux envers son prochain. C'était son petit fantasme, jusqu'à ce que l'irréparable arrive, la tentative du premier baiser. Il était tout jeune, du haut de ses 15 ans, ne pensait pas à pas mal, sans aucun doute. Il prit la porte immédiatement, et Feliks ne le revit plus jamais. Il connut par la suite des déceptions comme tout adolescent qui se respecte,  déprima quelque temps et rencontra bientôt le romantisme de la gent féminine, restant alors sur ce bord-ci. Il  ne s'est jamais dit qu'il était gay, ou bien bisexuel, il considère seulement que les sentiments sont plus importants que le sexe du partenaire.

Ses parents finirent par se séparer au fil des années, Feliks choisit son père parce qu'il le comprenait dans le fond. Ils déménagèrent plusieurs fois, arrêta les cours afin de trouver un emploi et s'enferma dans la drogue et les femmes. Hélas, la discrimination à l'embauche existait bel et bien partout, jusqu'à ce qu'il abandonne les recherches de boulot, vivant sur son bizness de cocaïne qui marchait pleinement. Il tatouait à domicile, dans son petit studio pourrit, couchait avec les catins du quartier du haut de ses 18 ans et trainait avec les loubards dans les endroits insolites de la capitale. Sa mère, il n'en avait plus entendu parler, et son père devenait alcoolique depuis son divorce.

Jusqu'à ce qu'il entende parler d'Another, une ville faite pour lui, à ce qu'il comprit par la bouche de sa meilleure amie. Plusieurs nuits passèrent avant de se décider, le sac à dos remplit de merdes, pour ensuite prendre la route en solo vers cette mystérieuse citée d'or. Il s'installa, continuant son affaire là-bas en trouvant de nouveaux clients potentiels, et se fit quelques connaissances à droite à gauche. Il ne sait pas vraiment ce que ça va donner, mais espère se faire accepter, ici en tout cas. Il n'avait pas vraiment d'objectif à dire vrai, mais sentait une force le retenir ici, un avenir meilleur devait certainement l'attendre, dans un coin.

   

Another Day