Lum — Running for a better life

Lum a des cheveux longs et violet, ceux ci formant une jolie frange couvrant son front, des couleurs sont faites régulièrement avec beaucoup de soin entre pour ne pas abîmer ses cheveux, histoire que ce violet reste tel qu'il est. Elle a les yeux bleus, d'un très beau bleu lui dit-on souvent. Elle est assez mince, sûrement grâce à son Jogging journalier et ses sauts autant à la piscine qu'à la plage. Elle est très souple, d'ailleurs. Elle fait 1m64 pour 53 kilos. Un menton assez pointu, des joues roses, une poitrine que beaucoup envie malgré qu'ils ne soient pas excessivement gros, ce qui amuse beaucoup l'intéressée.. Elle n'est pas horrible, tout le monde peut l'affirmer. Elle devrait porter des lunettes mais ne le fait que rarement. Elle n'aime pas la sensation de celles-ci sur son nez et ne les supporte donc pas plus d'une petite heure.. Et encore, vous dirais-je.
Elle adopte un style vestimentaire assez classique. Elle aime beaucoup le mélange chemise et short, elle préfère d'ailleurs les chemises avec des manches courtes voir sans manche, et aime bien porter une cravate quand ça lui chante. Le maquillage n'est pas son fort, mais elle orne ses yeux d'une touche sombre quand l'envie lui vient.



Lum.. Ne l'appelait jamais comme ça, d'ailleurs. Elle n'autorise personne à l'appeler comme ça. Elle est du genre à n'aimer personne. Elle le dit d'ailleurs ouvertement, mais sans se prendre pour la meilleure, elle trouve tout le monde disons.. Égoïste et insignifiant. Donc Solitaire et assez Antagoniste. Elle est franche, ne prend pas de pincette quand elle veut dire quelque chose. Que ce soit « Haha, ta mère est morte. » ou « T'es sacrément une merde tu sais. ». Mesquine sur les bords, il se peut qu'elle soit blessante. Dans chacun des cas elle pense cependant que vous le méritez. Les innocents et gentilles personnes ne sont pas ses cibles pour autant. Elle n'a pas un caractère très doux aux premiers abords, mais elle se dit juste que ceux qui lui veulent du bien et l'aiment vraiment la supporteront comme elle est. C'est-à-dire que son passé ne l'a pas rendue vraiment très chaleureuse, mais ils ne faut pas pour autant croire que Lum est un monstre. Elle a des sentiments. Certes, elle n'est jamais tombé amoureuse, mais l'amitié est quelque chose qu'elle a déjà ressentis quelque rare fois. Elle n'a pas non plus de méchanceté gratuite. Enfin, pas tout le temps. Disons que si elle est méchante gratuitement, c'est juste qu'elle aura été franche sur une mauvaise chose pour vous.
Au delà de ce caractère assez fort, comme je l'ai dis, elle cache bel et bien un peu de douceur. Seulement, il ne faut pas s'attendre à une déclaration. Elle prouve son amitié, ou son amour ( qui sait peut-être un jour ) par des gestes et non des mots. Des mots doux sont rares voir inexistant dans sa bouche, si vous les attendez vous allez vite être déçus et abandonné. Par contre, elle est humaine. Avec un vagin. Et des envies, des pulsions.. Un vagin quoi. Ouais, j'pense que t'as compris. Elle est beaucoup plus ouverte pour ce genre de chose, mais t'attends pas à lui faire à l'envers non plus. Je t'ai pas dis, mais elle a fait de l'art martiaux. Attention.

Certes, difficile à approcher. Cependant elle n'abandonne jamais un ami, aussi mesquine soit-elle.

 

Lumecya Youn. Pour une Japonaise, c'était surprenant que son nom prenne un « o ». Le nom « Yun » était beaucoup plus rependu. Et pourtant, elle était de née de Monsieur et Madame Youn. Écrit tel quel. C'est l'une des raisons pour lesquelles elle recevait constamment des moqueries, pendant sa scolarité. Arrivée dans l'équivalent d'un lycée au Japon, elle n'a eue que des notes disons, normales. Dans ce cas là quel est le problème me direz-vous.. Eh bien je vous répondrais tout simplement la société Japonaise. Le pays en lui-même, son fonctionnement face à l'éducation. Lum a vécu dans un pays, une ville, une famille, une école, très dur sur l'éducation, l'orientation, les notes.. Toute sa vie n'était presque gérer que par ses parents et pour son futur. Elle aurait aimé être plus libre de ses mouvements, pouvoir faire les magasins avec des amis, pouvoir aller plus souvent sur le sable. Elle avait une plage non loin de chez elle. Malheureusement en plus d'une dizaine d'années, elle n'y été allée que deux fois. Ces moments là ne durant pas plus d'un quart d'heure.
Au Japon, ce n'est pas très compliqué d'expliquer la situation. Tu es le meilleur, tu finis dans les meilleur. Tu es moyen, tu finis avec les merde. Et je vous laisse deviner pour ceux qui ont des difficultés même à réviser. Lum ne se souvient pas de sa jeunesse comme si elle l'avait vécue. Elle s'en souvient comme d'une carte au trésor. Le trésor était fabuleux, mais elle n'en voulait pas. Et tout le monde la forçait à aller le chercher seule, quelle qu'en soit ce qu'elle devait affronter pour cela. Ses instructions était stricte : Faire du sport : Les employeurs n'aiment pas les grosses qui se laissent aller et qui risque de grignoter en cachette pendant leurs heures de travail, elle pratiquait donc plusieurs arts martiaux et elle courait tôt le matin ; Manger sainement : Aucun fast-food 365 jours dans l'année, ses repas étaient composé d'une salade changeant de goût chaque jours avec aussi peu de matière grasse qu'elle le pouvait, un plat exagérément peu rempli et un fruit, deux si elle avait vraiment faim, ce qui arrivait tout le temps au final ; Étudier autant qu'elle pouvait : Quand elle n'était pas en train d'exercer, elle étudiait. Si elle mangeait, elle étudiait aussi. Dans son bain, elle étudiait. Dans le bus, elle étudiait. En marchant dans les couloirs, elle étudiait. Pendant les pauses, elle étudiait. N'importe quand, n'importe où, ses parents lui faisaient tellement peur qu'elle étudiait de peur qu'ils n’apprennent qu'elle s'était reposée, voir simplement pris une pause. Bref, sa vie était tel quel. Pas le temps dans celle-ci d'avoir des amis, ses parents lui interdisaient. Sûr qu'ils la déconcentreraient, et sachant que le temps qu'elle s'amuse avec ceux-ci était du temps en moins pour travailler. Comme beaucoup de famille au Japon cependant, ses parents ne lui avait pas payé de professeur particulier. Ils savaient qu'ils faisaient peur à leurs fille et ne doutaient pas qu'elle les écouteraient.

Tout ceci, jusqu'au jour où Lumecya n'en puisse plus. Depuis petite elle se faisait charrier, insulter, heureusement pas jusqu'à être frappé, à cause de sa situation. Son nom de famille n'était qu'une blague de mauvais goût en plus du reste. Elle n'avait pas d'amis. A force de rejeter toute les personnes qui voulaient sympathiser avec elle, les enfants et adolescent se moquaient d'elle. Lui rendait la monnaie de sa pièce pour les avoir rejeté ou juste pour paraître plus grand en se moquant de plus faible. Elle n'était pas du genre à se défendre, elle était devenue la grosse tête-à-claque de toute les classes où elle entrait. Chaque année. Au lycée, ses notes baissèrent. Une nouvelle raison de se faire insulter et qu'on se moque d'elle. Mais surtout une nouvelle raison pour ses parents d'être plus strict. Allant même jusqu'à la frapper cette fois, à la garder des nuits entières. Elle n'a jamais demandé à ses parents si ils l'aimaient. Craignant une réponse négative. Souvent, elle pensait : « S'ils me forcent à être si droite, c'est qu'ils s'inquiète pour mon futur.. Non ? » C'était des pensées de petites filles, d'adolescentes plus tard. Mais plus elle se posait la question, plus son sourire en y pensant devenait de plus en plus faux. Jusqu'à devenir inexistant, puis que les larmes lui viennent. Elle voulait y croire, des fois tentait de s'y obligé. Mais elle n'y arrivait de plus en plus. Elle n'y arriva plus, puis les détesta. Pourquoi devait-elle endurer tout ceci ? Hein ? Pourquoi ?

La guerre était là depuis plusieurs années, bien que le conflit ai commencé plus tôt, cinq ans plus tôt pour être précis. Lum était jeune, quand ne serait-ce que le conflit avait commencé. Elle n'avait jamais choisi de camp, ne s'était jamais mêlée au conflit, trop jeune et puis, surtout trop occupé par la suite pour suivre l'évolution de ce qu'il se passait. Mais lorsqu'elle appris la fin du conflit, elle demanda poliment le résultat à son père, en même temps de travailler. Feignant que si elle voulait être une bonne citoyenne plus, quitte à ne pas prendre partie il fallait au moins qu'elle sache ce qui se passe dans sa ville. Son père lui répondit que les étrangers partaient, que c'était d'ailleurs tant mieux, mais que quelque « débiles », comme il les appelait, les suivaient dans leurs nouvel habitat, leurs nouveaux mondes.

Leurs nouveau.. Monde?

Elle fut curieuse. Le lendemain, elle n'irait pas étudier à la bibliothèque. Elle lirait les journaux. Pour comprendre comment s'était passé la guerre.
Après l'avoir fait, son avis était encré, ne s'étant jamais tenue au courant, elle croyait que cette guerre n'était rien qu'une guerre civile peu importante. Elle voulait être du côté des soit-disant méchants, des étrangers, des différents. Elle ne voulait plus d'un monde comme celui-là.
Elle fût l'une des dernières à partir pour Another. Passant un bon mois à choisir le jour où elle partirait, à se renseigner de comment on partait sur cet île, à qui il fallait en parler.. Un homme, un ange plus précisément, l'avait renseigné. En un mois, elle avait changé du tout au tout psychologiquement. Elle avait perdu toute trace apparente de gentillesse, sa haine envers ses parents s'étant étendu sur le monde entier. Autant les fameux étrangers que les humains, elle suivait les autres races car elle trouvait leurs causes plus justes que les arguments de ces vils humains aussi utiles que d'avoir huit cent chaîne quand on en regarde seulement deux quotidiennement.
Elle parti donc avec un nouvel état d'esprit. Prendre un nouveau départ, sans cette chasse au trésor futile, ni rien de désolant, de blessant autour d'elle. Aucun monde n'était parfait, mais elle serait toujours plus heureuse ailleurs qu'ici.
Elle ne dit point au revoir à ses parents, s'enfuyant pendant la nuit en expliquant sa situation à son arrivée sur l'île. Compréhensif, ceux qui l'avaient accueillie lui ont donné un foyer jusqu'à ce qu'elle trouve le moyen de vivre de manière autonome, ce qu'elle fit une quinzaine de mois plus tard. Après plusieurs stages et apprentissage dans des salons de massage, s'étant fait embauché grâce à cette expérience, et ayant fait des économies.

C'était bizarre de voir un paysage si beau mais de ne pouvoir être complètement heureux à cause de deux cons qui lui avaient pourris la vie et troué le cœur. Mais elle était mieux, elle le savait. Sa joie reviendrait, petit à petit. Elle avait même eu un semblant de sourire, à cette pensée.