Sujet: Il y a toujours un endroit où se cacher Sam 4 Oct - 22:50
Il y a des choses, des instants dans se monde où j'aime m'abandonner. Il est des lieux que je découvre que je ne peux laisser tomber. Je suis quelqu'un qui ère depuis trop longtemps. Oui je me cache et je fuis, toute forme de vie. Je n'ai pas ma place je l'ai bien compris. Alors c'est ici que j'arrive. Pour le moment je n'ai vu personne. Surtout pas d'humain... C'est eux les plus hargneux, les moins tolérant pour quelque chose comme moi. Mais peu m'importe les êtres qui pourraient me ressembler ne me comprendrait pas. Oui j'ai honte de celle que je suis. Mais comment veux-tu qu'à l'heure d'aujourd'hui je m'accepte. J'ai toujours appris à être comme ça. Comment j'aurai du me comporter autrement ? Mais peut importe, j'ai fais trop de route. J'ai besoin de penser à autre chose. Le sport il n'y a que cela pour me détendre. Oui c'est paradoxale du fait que je suis censé être fatigué de mon voyage. C'est pour cela que je ne suis pas en train de courir. C'est lassant au final.
Nager était vraiment quelque chose qui me détendais. Par contre je ne voulais que personne ne puisse me voir... Surtout pas mon dos. Il y a trop de question à poser quand il est nu. Mais la question ne se posait pas pour le moment j'étais seule. Je mis mes affaires dans un coin tranquille un peu cachées dans un buisson je n'avais après tout d'un sac de voyage. Je me dévêtis et je courais jusqu'à l'eau. Je nageais un moment sans me soucier de rien. Sous l'eau au dessus, sur le dos. Cela n'avait que très peu d'importance. Après un temps, que je ne saurais déterminé pour sa longueur, je me décidais à retourner vers le bord pour sortir... Mais là impossible... Il y avait quelqu'un sur la plage. La fraîcheur de l'eau se fit ressentir tout juste maintenant. J'en prenais conscience maintenant que j'étais bloqué. Je restais figée. Il était impossible pour moi de savoir si on me voyait ou nous. J'étais en sous vêtements, donc ce n'est pas vraiment de la pudeur que j'avais. Juste que je ne pouvais pas passer sans que cette personne me voit pour retourner à mes affaires. Faire un grand détour... La question ne se posait pas tout de suite. Pour le moment j'observais savoir si la personne n'aurait pas eu envie de se tirer... Priant pour qu'elle en vienne pas vers moi. Oui je ne suis pas forcément sociale, j'ai appris à me méfier de tout le monde, et je ne vais plus vers personne. Mais peut être qu'on me laissera tranquille. Peut être même que si la personne me rejoins je pourrais rester dans l'eau et attendre une faille pour sortir à un autre moment. Si cette personne se baignait avec moi, qui qu'elle soit je pourrai être n'importe qui, n'importe quoi... Je pourrai faire semblant. Restais à maîtriser la sensation de froid qui s'imposait doucement à moi. Ne pas trembler...
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Sujet: Re: Il y a toujours un endroit où se cacher Mer 22 Oct - 8:59
BOMBE SISMIQUE ET SENSUELLE, MADAME CAUSE DES SÉQUELLES
Il faisait froid, aujourd'hui. Froid, et humide en plus de ça. Quel temps de chien. Quelle misère. Les feuilles tombaient l'une après l'autre, l'été venait de faire son deuil. Le ciel grisâtre planait au-dessus de ma tête, un temps à ne pas sortir, pensais-je. Nous étions en fin d'après-midi, et j'étais en décomposition, allongé sur mon lit gelé. Je ressemblai à une espèce d'asticot, enroulé avec mon énorme couette tombant de chaque côté du lit. J'étais positionné de sorte à être imposé entre les jambes de mon ours en peluche gigantesque, m'endormant peu à peu, laissant un trait de bave embrasser le pied de mon oreiller poilu.
Soudain, mes oreilles bondirent, un bruit, une casse quelque part. Et bam, des bruits de pas, une porte qui claque, des injures à tout va. Vous l'auriez deviné, les voisins du dessus se frappent encore dessus. Sauf que ce qu'ils ne savent pas encore, c'est que lorsqu'ils copulent aussi, je l'ai entend parfaitement. Ce qui me fait rappelé que je pouvais me sentir bien seul, dans ce studio minuscule qui pourtant était beaucoup trop espacé à mon goût. Je me levai, les cheveux en pagaille, et eus une idée soudaine, c'était d'aller à la plage. Il faisait nuit, et je ne peux pas vous expliquer avec précision pour quelle raison j'avais envie de nager, mais voilà, j'étais déjà sur la route de l'allée. Finalement cette nuit-là, il n'y avait pas de vent, d'ailleurs il faisait plutôt bon, mais comprenez je suis du genre frileux. J'avais enfilé avant de partir un jogging, et un gros pull à capuche, cachant mes oreilles ainsi que ma queue de peur de croiser qui que ce soit à cette heure-ci. J'avais juste sur moi un caleçon en guise de maillot de bain, et je n'avais pas pris de serviette. Croyez-vous vraiment qu'un chien en aurait eu besoin ?
Je venais d'arriver, et à l'endroit où j'étais, en me rapprochant, je vins près d'un tas de linge sec, devinant alors que je n'étais pas seul. Visiblement, c'était du linge féminin, rien qu'à l'odeur qu'il en dégageait. Une odeur sucrée, d'une teinte amoureusement rosée. Les femmes portaient toutes un parfum unique, je les confondais souvent à celle d'une fleur. Bougeant la tête à droite à gauche, j'appréhendais cette personne qui pourrait rejeter ma présence. J'avais entendu parler de grands pouvoirs dans le coin, je n'avais pas envie de finir en crêpe, surtout à mon jeune âge.
Sans le moindre doute, avec la vision que je possédais, je voyais grâce à la lune qui m'aidait à y voir plus clair, que c'était bel et bien une femme. Elle nageait là, dans l'eau sensiblement froide, me cherchant du coin de l’œil. Je n'étais pas du genre craintif, retirant d'ailleurs mes vêtements, je sombrais peu à peu dans l'eau. J'avais jeté mes vêtements à côté des siennes, nous étions seuls à présent au milieu de cette eau qui me gelait les couilles.
Bonsoir, charmante demoiselle.
Je venais à coucher mes oreilles afin de les camoufler dans ma masse capillaire, une habitude qu'il fallait que je contrôle, car à la moindre émotion, elles pouvaient se relever à n'importe quel moment. J'étais venu de sorte à ce que ma queue soit ensevelie sous l'eau, j'étais à quelques mètres d'elle afin de ne pas la terroriser, pour moi il était toujours important de mettre en confiance ses interlocuteurs.
Moi, c'est Feliks !
J'étais du genre connu pour mes tatouages à Another, et pour mes affaires de drogue. Si elle ne se mêlait pas à ça, elle devait certainement pas me connaître, mais autant faire les présentations tout de même.
Sujet: Re: Il y a toujours un endroit où se cacher Mer 22 Oct - 20:51
Bref c'est collé au cadre parce que je suis nulle, et les majuscule pour le titre il m'a dit non. Merci d'avoir répondu (non je réponds pas super vite).