Fuyusuke Kisokay | Robocop sans doute dans une autre vie.

Je ne revois jamais qu'un parc en pleine prairie. Les herbes sont hautes et je joue là avec ma gameboy, assis sur la balançoire tout seul, le vent volant dans mes cheveux bruns. Mes yeux d'un bleu ciel scrute l'écran pendant que Mario saute sur les tortues et mange les champignons. J'étais jeune quand j'ai perdu mes parents. Vers mes treize ans. Après...? Je m'en moque. Car le plus bizarre en étant un androïde c'est que j'ai encore des bribes de souvenirs de mon jeune âge. Comme... mon gâteau d'anniversaire à mes cinq ans. Le lendemain mon père saoul autour de mon peu de famille, me racontant comment était son mariage avec ma mère. Lizbeth Kisokay. Hukoro de jeune fille. Mon père avait même demandé la main de ma mère devant mon grand-père maternel. L'homme le plus important de ma famille. C'était un commandant dans l'armée de terre du Japon, il était autoritaire mais ma apprit l'art et la beauté du monde. C'est ça que je trouvais remarquable chez lui, le fait qu'il était un homme dur, de la vielle école et pouvant tout à coup partir en guerre pour tuer des gens et en avoir la détermination, puis être un homme totalement sensible à la beauté que le monde pouvait nous offrir en plus des plantes et des animaux au cœur pure.


Mon père a été un bon père et ma mère était sans doute la femme qui était littéralement créer pour être une femme aimante et une maman bienveillante. Même si... elle aussi était une femme dans l'armée et celons les rumeurs dans la famille, une femme relativement... peu douce. C'était mon père le garçon gentil et distrait. Ma mère, encore une fois celons le peu de famille que j'ai, disaient qu'elle était comme faible à côté de lui, pas dans le mauvais sens. Mais dans le sens où elle perdait toute crédibilité avec lui car... elle devenait maladroite dans sa façon de parler bouger. "...cet homme lui faisait de l'effet ! C'était incroyable !" me disait mes grand-parents.


J'ai été engagé à dix-huit ans dans la police de la ville. J'aide la police pour les crimes grave ou même les petits délits. J'agis surtout la nuit comme vous devez le savoir. Je n'aime pas ma vie. Ce qu'elle est devenu.  Je n'ai pas vraiment de famille car ils meurent petit à petit car je suis le seul à être "jeune". Le chagrin est présent à chaque fois mais... Aucunes larmes ne vient ! Je ne me sens plus humain, plus rien à part de la ferraille ! Je n'ai pas de petite amie et pourtant j'en ressens le besoin. Juste... quelqu’un qui serait là pour me rejoindre le soir, me regardant de ses grands yeux pétillants d'amour pour moi, mettant une main sur mon torse pour poser ses lèvres sur les miennes, fermants mes paupières pour m'endormir près d'elle... Je ne demande que ça ! Je ne veux que ça. Mais je suppose que je ne peux qu'être qu'un gros tas de ferraille un point c'est tout. Je veux une famille. Je suis humain, pas un monstre.